©Laurent Ardhuin_CNRS

Aurélie AlbertiniChercheuse en virologie

Médaille de bronze du CNRS

Chercheuse au sein du groupe Rhabdovirus à l’Institut de biologie intégrative de la cellule1 , spécialiste des glycoprotéines de fusion virale.

" Pour mes dix ans, mes parents m’ont offert un livre sur l’infiniment petit et c’est ainsi que j’ai découvert la structure des molécules. En thèse, j’ai étudié la réplication des virus à ARN négatifs par cristallographie aux rayons X. Ce fut le début de mon immersion dans l’univers de la virologie structurale. Au cours de mon postdoctorat, j’ai continué à m’intéresser aux processus fondamentaux de la virologie en travaillant sur l’entrée virale : la liaison des glycoprotéines virales à leurs récepteurs et la fusion membranaire. J’ai appris à combiner les approches structurales et cellulaires. En 2015, nous avons identifié des résidus clefs permettant à la glycoprotéine du VSV de lier son récepteur et ainsi commencé à développer des protéines chimériques ciblant spécifiquement des cellules cancéreuses. "

  • 1CNRS/CEA/Université Paris-Saclay

CV

  • 2006 : Doctorat en biologie structurale et nanobiologie à l’université Joseph Fourier (Unit for virus host cell interaction)
  • 2007-2012 : Postdoctorat au Laboratoire de virologie moléculaire et structurale, devenu le département de virologie à l’Institut de biologie intégrative de la cellule
  • 2013 : Entrée au CNRS - Chargée de recherche à l’Institut de biologie intégrative de la cellule
  • 2017 : Dépositaire du brevet « Utilisation de mutants de la glycoprotéine du virus de la stomatite vésiculaire ne liant plus leurs récepteurs cellulaires »
  • 2019 : Financement ARC sur le projet GLYCOVEC pour la conception de glycoprotéines mutantes du virus de la stomatite vésiculaire ciblant des cellules tumorales présentant un antigène spécifique