RISE : Deux projets de start-up soutenus par le CNRS à Paris-Saclay

Le CNRS a accueilli le 19 juin 2024 la 11ème promotion de son programme RISE, dédié à l'accompagnement à la création de start-up. La nouvelle promotion compte 11 projets de start-up, dont deux sont issus de laboratoires CNRS du cluster scientifique et technologique de Paris-Saclay.

Le programme RISE soutient les chercheurs dans leurs projets de création de start-up visant à valoriser les technologies développées dans les laboratoires sous tutelle du CNRS. Cet accompagnement couvre tous les aspects nécessaires : stratégie de protection intellectuelle, constitution de l’équipe dirigeante, recherche de financement et développement de la stratégie de marché.

Pour en savoir plus sur les deux projets de start-up issus de laboratoires CNRS à Paris-Saclay :

Klima

Le projet Klima, porté par Olivier Boucher, Directeur de Recherche CNRS à l’Institut Pierre Simon LaPlace, vise à développer une offre de conseil à forte valeur ajoutée sur le climat et le changement climatique. Cette offre s’appuie sur un certain nombre de méthodes et de briques logicielles développées à l’IPSL en lien avec la ressource en énergies renouvelables et son optimisation, la variabilité climatique, ou encore les extrêmes climatiques. Celles-ci pourront être combinées pour proposer non seulement du conseil mais aussi des services climatiques qui pourront être personnalisés à peu de frais de manière à répondre au mieux aux besoins croissants de l’industrie et des collectivités sur le sujet.

NEXCIM

Le projet NEXCIM est porté par Mohend Chaouche, directeur de recherche au CNRS à l’ENS Paris-Saclay. Le ciment est le matériau manufacturé le plus consommé dans le monde, et il est à l’origine de plus de 8 % des émissions globales de CO2. Ces émissions de CO2 sont principalement liées au processus de décarbonisatation du calcaire lors de la fabrication du clinker. Le ciment innovant de NEXCIM est fabriqué à partir de roches ultramafiques, très disponibles à travers le monde, et ne contenant pas de calcaire. Cela permettrait de réduire de manière significative l’empreinte carbone de ce produit. Par ailleurs, cela représente une voie prometteuse pour atteindre la neutralité carbone dans l’industrie cimentière si une énergie décarbonée est utilisée.